Un avenir compromis-l'hyperactivité

Nathalie Fontaine, étudiante à l'université de Montréal et chef de l'équipe de recherche d'une étude effectuée sur l'hyperactivité des jeunes filles , a fait une découverte importante récemment. En fait, elle a découvert que plusieurs jeunes élèves hyperactives au primaire subissent les conséquence de cette maladie à l'âge adulte. L'étude démontre que ces fillettes seront alors plus portées à vouloir fumer, seront moins concentrées à l'école, beaucoup moins intéressé à travailler et plus attirées vers des relations abusives rendues à l'âge adulte.

Même l'University College de Londres a effectué ces propres recherches à ce sujet en suivant 881 canadiennes âgées entre 6 et 21 ans. Les chercheurs voulaient évaluer le comportement de ces jeunes filles lorsqu'elles se rapprochaient de l'âge adulte et ont déterminé qu'une fille sur dix montrait, rendue adulte, une hyperactivité très élevée et qu'une fille sur dix montrait à la fois une hyperactivité élevée et un comportement très agressif.

Cette étude a donc montré que l'hyperactivité combinée à des comportements agressifs chez les jeunes filles même très jeunes peut amener à des relations abusives, à des grossesses précoces et à des problèmes d'agression physique et psychologique envers leur copain. Environ 75% sont amenées à avoir ces problèmes plus tard.

Pour prévenir, dès que ces jeunes filles savent leur problème, elles devraient s'inscrire à des programmes de prévention intensifs à l'école. Cela permettra de faire le suivi de leurs comportements et les aidera à se contrôler davantage.